Call of Duty Black Ops Cold War -- Review sur SoloGamerTest

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Narration
Jouabilité & Gameplay
L'image
Le son
Note générale


Testé sur :

 

 




Sortie mondiale : novembre 2020
Développeur : Treyarch
Studios de soutien : Infinity Ward - Sledgehammer Games - Raven Software - High Moon Studios - Beenox
Editeur : Activision
Genre : FPS

Version testée : française
Doublage : français
Textes à l'écran : français

Version logicielle testée : v.1.04
Moteur graphique : Black Ops 4 Engine
Moteur physique : Havok
Difficulté :
Temps de jeu : 6 à 9 heures pour le mode campagne

Multi-joueurs : 20 à 40 joueurs en ligne
Abréviation : COD BOCW
Titre alternatif : Call of Duty Black Ops 5
Prix au lancement : 60 à 80€ sur consoles selon l'édition - 60€ sur PC
Score des ventes : 30 Millions d'exemplaires


Installation PlayStation 5

Support : 1 Blu-Ray ou en téléchargement sur PlayStation Store
Installation : 382,6 Go
Performances : 4K en 60 fps ou 1440p en 120 fps
Compatible VR : non
Compatible Remote Play : non


Installation PlayStation 4

Support : 1 Blu-Ray ou en téléchargement sur PlayStation Store
Installation : environ 250 Go
Performances : 1080p dynamique en 60 fps
Optimisation PS4 Pro : 4K dynamique en 60 fps
Compatible VR : non
Compatible Remote Play : non


Installation Xbox Series X/S

Support : 1 Blu-Ray (Series X uniquement) ou en téléchargement sur Xbox Games Store
Installation : environ 380 Go
Performances Series X : 4K en 60 fps ou 1440p en 120 fps
Performances Series S : 1440p en 60 ou 120 fps


Installation Xbox One

Support : 1 Blu-Ray ou en téléchargement sur Xbox Games Store
Installation : environ 250 Go
Performances : 1080p upscalé en 60 fps
Optimisation Xbox One X : 4K dynamique en 60 fps
Compatible Kinect : non


Installation PC

Support : en téléchargement sur Steam et Battle.net
Installation : environ 350 Go
Compatible VR : non

La zik de la semaine




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Call of Duty

Black Ops Cold War




Avant toute chose, sachez que cette introduction est commune à plusieurs épisodes de la licence Call of Duty à savoir Black Ops Cold War (datant de 2020) ainsi que les Modern Warfare (2019), Modern Warfare II (2022) et Modern Warfare III (2023). La raison est simple : n'ayant pas touché à un "Call of" depuis l'épisode Infinite Warfare (sorti en 2016), qui était sans doute l'un des derniers "à l'ancienne", j'ai été surpris de constater que les choses avaient beaucoup évolué ces dernières années. Voici donc le récit de ces aventures, que je vous propose sous un spoil avant d'éviter d'alourdir notre test.



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Maintenant
Black Ops Cold War sort un an après l'immense succès du Modern Warfare de 2019... et il ne déméritera pas !
que nous avons fait le "retex" de cette usine à gaz ultra volumineuse qu'est devenue la série Call of Duty, parlons plus en détails de notre épisode du jour, j'ai nommé BLACK OPS COLD WAR. Notez que le jeu est cross-gen, il est donc possible d'obtenir la version PS4 / Xbox One pour moins cher, qui sera de toute façon compatible avec les PlayStation 5 / Xbox Series. Après libre à vous d'acheter l'upgrade (car oui, chez Actipognon, rien n'est gratuit) pour obtenir les meilleures performances visuelles, via une version nativement codée pour votre support. Car nous l'avons vu dans le spoiler ci-dessus (vous l'avez lu, pas vrai ? :) dans sa version PS5 / Xbox Series, il est encore vendu 80 boules !
Après avoir touché la cime de l'excellence, avec entre autre des titres remarquables, particulièrement appréciés du public, et par conséquent des ventes assez colossales entre 2007 et 2012, la série des Call of Duty va connaitre un passage à vide assez notable. Certes avec ses millions de copies vendues (uniquement grâce aux multi-joueurs, ne nous voilons pas la face), bien des éditeurs auraient aimés en faire autant, mais pour Activision, ce n'était clairement pas assez. Ce ventre mou prendra fin en 2019 avec la sortie de l'épisode Modern Warfare, d'un Infinity Ward qui semble avoir repris du poil de la bête. Dès l'année suivante, c'est pas moins de 2 mastodontes qui vont débarquer avec Warzone d'un côté (un multi-joueurs free-to-play sorti en mars 2020) et Black Ops Cold War qui sort traditionnellement en fin d'année. Un épisode complet avec son solo, son multi-joueurs et son sacro-saint mode Zombie. Je précise "complet" car on se souvient encore de cette grosse fiente de Black Ops IIII qui, en 2018, a tenté de ne pas proposer de mode campagne. Résultat des ventes minimales car oui, Call of c'est aussi un bon petit solo bien sympa. Activision a tenté sa chance or tout le monde ne joue pas en ligne... moi le premier ! Et je pense que la leçon a été apprise depuis.
Vous le savez sûrement déjà mais enfonçons les portes ouvertes, ici on teste rarement les jeux multi-joueurs et moi-même, je déteste ça. J'aime les histoires, les mises en scènes, j'aime être seul face à mon grand écran, bref j'aime les jeux en solo (même le co-op' imposé me file des boutons, et c'est bien dommage car certains jeux comme It Takes Two ou Split Fiction sont pourtant très bons). Donc ne comptez pas sur moi pour vous parler du multi, c'est vraiment pas ma tasse de thé. De plus le multi est trop changeant, il est payant d'une manière ou d'une autre, sans parler de l'attitude ultra désagréable, voire horripilante de la plupart des joueurs... Désolé mais je passe mon tour.



Et tu veux que j'en fasse quoi, moi, de ton gros cul pachydermique ? Te mettre au régime peut-être ?


Notre
Black Ops Cold War explose tous les compteurs avec une installation qui frôle les 400 Go ! Les mots me manquent... O.O'
Call of du jour est donc Black Ops Cold War, un sous-titre franchement biscornu, qui voulait absolument marier la sous-licence Black Ops, à cette époque méga tendue que fut la Guerre Froide. En un mot, la Guerre Froide c'est cette période post-Seconde Guerre Mondiale où il y a eu de fortes tensions géopolitiques, d'une part avec les Etats-Unis et leurs alliés constitutifs du bloc de l'Ouest et d'autre part, l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (l'ex-URSS donc) et ses Etats satellites formant le bloc de l'Est. La Guerre Froide s'est progressivement installée entre 1945 et 1947, et elle ne prendra fin qu'à la chute des régimes communistes en Europe en 1989 (dont la fameuse chute du mur de Berlin), rapidement suivie par la dislocation de l'URSS en décembre 1991. La Guerre Froide porte ce nom car elle n'a pas imposé d'affrontements directs entre 2 superpuissances (notamment nucléaires) mais bien par pays interposés... Bref, une sale époque, une de plus pour cette pauvre humanité qui ne cesse de se haïr.
Pour ce qui est du jeu, sachez qu'à l'heure où je le teste, Black Ops Cold War est redevenu indépendant. Bien que présent dans le hub central de la franchise (le HQ), il est parfaitement autonome. D'ailleurs Black Ops Cold War est le premier épisode a être nativement conçu pour les consoles de 9e Génération (PS5 et Xbox Series). Par contre il faut le savoir, il prend une place folle ! Avec ses packs de missions solo, son pack VF, ses packs de textures HD (car oui on en est revenu à ça : pour avoir un jeu plus joli, les textures sont fournies à part... on marche sur la tête) et bien accrochez vous, mon jeu pèse à l'instant T (car c'est assez évolutif en fin de compte) pas moins de 382 Go ! Pour un seul putain de jeu ! Imaginez que c'est plus de 50% du volume de stockage de la PS5 de base (qui ne fait que 667 Go pour rappel), mais on va où là ?! Treyarch se foutrait-il ouvertement de notre gueule ? Parce que là, même avec la plus mauvaise volonté du monde, je ne vois pas comment on peut faire pire...
Notez tout de même que dans le lot, étrangement on apprend que Black Ops Cold War partage des données avec Modern Warfare II et III à hauteur de 96 Go. Ah ouiiii, et pourquoi faire ? Et à ça s'ajoute (accrochez-vous bien encore une fois) pas moins de 182,6 Go de pack VF ! Mais bordel, c'est quoi ça ? Le doublage en français est stocké au format WAV ou quoi ? Bref, une fois encore les studios d'Activision font n'importe quoi, ils n'optimisent absolument rien (souvenez-vous que le pack VF d'Assassin's Creed Odyssey et ses 150 heures de jeu prennent moins de 3 Go, soit dit en passant), résultat c'est un nouveau record pour Call of Duty et son énorme cul pantagruélique ! Et je le redis pour que ça rentre bien : tout ça (382 Go !) pour un seul et unique jeu...



Les années avant 2000 me manquent tant...


Alors
Les jeu se déroule en 1981, en pleine Guerre Froide
que j'ai commencé par Modern Warfare (celui de 2019) et que je voulais enchaîner par la trilogie, il m'a été impossible de lancer Modern Warfare II. Alors que je voulais faire Black Ops Cold War en dernier, au final il s'est placé tout en haut de ma "to do list". Cette fois l'histoire se déroule en 1981, prenant place entre le premier Black Ops et Black Ops II dans la chronologie développé par Treyarch. L'histoire est centrée sur la poursuite de l'agent soviétique Perseus, dont l'objectif est de changer le cours du conflit et l'équilibre des puissances. Pour cette campagne, le joueur prend le contrôle du dénommé "Bell", qui a été recruté par l'officier de la CIA Russell Adler, afin de traquer Perseus...
Comme toujours avec Treyarch, on parle soit de Seconde Guerre Mondiale, soit de Guerre Froide, soit du Vietnam. C'est leur credo. Ceci dit, après les délires psychotiques franchement gonflant d'un Black Ops III qui a tout tenté pour séduire, et suite aux WWII et Vanguard qui se sont bien vendus certes, mais qui restent parmi les moins appréciés de la franchise, finalement Treyarch est parti sur un constat simple : moins de Guerre de '40, moins de délires schizophréniques, les Zombies restent dans leur mode bien à eux et cette fois on va tabler sur un fond de commerce plus tangible. Une histoire au beau milieu de la Guerre Froide (la vraie, tout du moins celle qu'on nomme ainsi dans les livres), avec un récit plausible et immersif, à défaut d'être 100% original. Mais bon, lorsqu'on veut s'appuyer sur des faits réels (comme les Guerres Mondiales) la marge de manœuvre est forcément plus limitée qu'avec une guerre factice ou futuriste où là, on peut se laisser aller à tous les délires d'un scénariste sous opiacé. Ceci dit malgré mon léger défaitisme, sachez que l'histoire de Black Ops Cold War est très sympa, sans doute inspirée par les films qui ont largement traités du sujet durant les 40 dernières années.
Déjà il y a ce "mood so 80". Alors bien sûr, pour un "Gen Z" né après l'an 2000, ça va pas beaucoup lui parler. Par contre, pour celles et ceux qui ont aujourd'hui plus de 40 ans, ça va forcément rappeler des souvenirs. Des télés à tube cathodique, des magnétophones, des disquettes 5"1/4 (de véritables saloperies ces trucs là ^_^), des magnétoscopes et leurs cassettes VHS, des bandes magnétiques, des photos argentiques, des radios analogiques, la technologie qui commençait à prendre son essor avec notamment les premiers ordinateurs domestiques... sincèrement, c'est une belle bouffée de nostalgie.



Peace & Love mon frère


Et
Comme souvent, les grosses cinématiques ont été réalisé grâce à la Motion Capture
si aujourd'hui on a tendance à se moquer des années '80, notamment pour son style vestimentaire assez... particulier, sachez qu'à l'époque on écoutait du Michael Jackson, du Images, du U2, du Jean-Jacques Goldman, du Scorpions, du Daniel Balavoine, du AC/DC, du Queen, le disco faisait encore de la résistance et j'ai une petite pensée pour Jean-Michel Jarre, l'un des artistes qui m'a le plus influencé et qui m'a incité à faire ma propre musique. Bref, on écoutait du bon son, encore loin de cette chiasse de Rap et de tous ces soit disant chanteurs qui ne savent plus prononcer une parole sans passer par un voice coder...
Oui je l'admets, les années '80 et '90 me manquent, et pas seulement parce que c'était ma jeunesse. A l'époque tout était plus simple, tout était moins cher, pas de réseaux sociaux pour vomir sa haine ou se la raconter, et pas de cet Internet qui a changé la face du monde... et pas en bien. Mine de rien demandez autour de vous et on vous le dira, sans doute avec un pincement au cœur face à tout ce qu'on a perdu : à l'époque on était plus heureux qu'aujourd'hui... OK je sèche l'eau qui vient de tomber sur mon clavier, et j'enchaine, dans Black Ops Cold War on profite de tout le savoir-faire d'un Treyarch qui a depuis bien longtemps montré qu'ils étaient aussi bons qu'Infinity Ward. Les grosses scènes ont, comme souvent, été motion-capturées et pour ça on retrouve une jolie brochette d'acteurs connus comme Bruce Thomas dans le rôle du chef Adler, Piotr Michael dans le rôle d'Hudson, Damon Victor Allen pour Frank Woods, Chris Payne Gilbert pour Alex Mason ou encore la charmante Lily Cowles dans le rôle d'Helen Park.
Vous l'avez remarqué, on retrouve les noms bien connus des personnages issus de Black Ops 1 et 2, ce qui fait toujours plaisir. Et pour le contexte historique, on croisera également l'ancien président Ronald Reagan, ainsi que Mikhaïl Gorbatchev (à ce moment-là il était Secrétaire du Comité central du Parti communiste, il ne deviendra Président de la Russie que 9 ans plus tard). Les grosses cinématiques off-line sont évidemment les plus travaillées, les plus détaillées, mais les autres ne sont à pas à jeter pour autant. Dans la planque (étant donné que c'est un lieu fermé où il ne se passe pas grand-chose) les expressions faciales restent pas mal du tout, tout comme les animations.



En avant vers le CoDVerse !


Enfin,
Le doublage est d'excellente qualité et il profite en plus d'une synchro labiale de bonne facture
c'est en extérieur que les cut-scenes sont les moins précises, ce qui peut se comprendre en fin de compte. Il n'empêche que toute la partie narration est de qualité, et elle profite en plus d'une synchro labiale tout à fait honorable (pas parfaite, mais franchement ça fait le job - sauf lorsqu'elle déconne). De plus, la plupart des acteurs voxographiques qu'on connait déjà, ont répondu présent puisque Mason est toujours doublé par Xavier Fagnon, Bruno Magne double toujours Hudson, Antoine Nouel est toujours derrière Francks Woods, et enfin le nouveau venu, Adler, est doublé par Frédéric Souterelle (la voix de Sir Hammerlock dans Borderlands ou Kratos dans God of War 2018). Tout ce beau monde forme une excellente VF, et sincèrement on apprécie un tel suivi et une telle régularité dans le choix des doubleurs (pour rappel, on a connu la plupart de ces personnages avec le premier Black Ops qui date de 2010).
Notez au passage qu'on rencontrera également le Colonel Kravchenko (antagoniste bien connu des Black Ops I et II), ainsi que Imran Zakhaev, qui fait toujours plus musulman que russe. Pour ce dernier, souvenez-vous que c'est le principal antagoniste de Call of Duty 4, un gros méchant à qui on arrache un bras à coup de calibre 50. Ce détail fait entrer la série dans une nouvelle dimension, où les différents épisodes Call of Duty seraient intimement liés, malgré leurs timelines individuelles. Ainsi Treyarch traiterait des événements passés quand Infinity Ward s'occuperait de la partie moderne, reliant le tout dans une cohésion que je trouve plus que pertinente. Après le MCU de Marvel, le DCU de DC Comics, le RCU de Remedy, peut-être qu'Activision prépare son ActiCU, son CoD Cinematic Universe (peu probable celui-là), son CODCU ou son CODVerse, allez savoir. ^_^
Si le très apprécié Alex Mason est jouable dans certaines missions, principalement nous incarnons Bell dans cette aventure. Je regrette un peu que les nouveautés de Black Ops III ait toutes été jeté à la poubelle, comme la customisation de son personnage et ce "Light RPG" qui certes était assez modeste, mais aurait pu être creusé avec le temps. Après j'admets que sur un jeu aussi court, ce n'est pas bien utile. A la place, cette fois on donnera son nom, que le jeu nous rappellera dans quelques documents que nous lirons (bien sûr nos coéquipiers nous appellerons uniquement Bell). Pour le délire, mon petit nom était Kriss Vector, et vous ? ^.^



Parlez... parlez dans l'hygiaphone !


Après
Nous sommes en 1981 et rencontrer Kravchenko et Zakhaev fait directement le lien avec les Modern Warfare. Allons-nous vers un univers connecté ?
ça, on nous demandera de choisir notre profil psychologique, en sélectionnant 2 options. En réalité, même si on peut partir sans rien, en fait on s'octroie des avantages : plus de dégâts balistiques, moins de recul, des chargeurs plus gros, réduction du recul, plus de santé... En jouant en facile, ça n'apporte finalement pas grand-chose, par contre dans les niveaux de difficulté élevés, ce choix tactique peut s'avérer primordial (surtout que vous n'en changerez plus). Après j'avoue, le choix de la couleur de peau (alors qu'on ne voit jamais notre personnage de l'extérieur) et de sa date de naissance, ne servent pas à grand chose. Ensuite il y a le choix entre homme, femme et non-binaire. Arf... qu'elle honte. Qu'elle société de merde où pour faire plaisir à une minorité, on va casser les roubignoles à la majorité. Et vous savez quoi ? Et bien c'est ce choix qui fait que notre personnage ne parle pas...
Encore une fois Treyarch casse les codes de la série, avec ces bonus de combat, le fait de choisir son nom ou de jouer (en général) qu'un seul personnage, là où chez Infinity Ward on alterne toujours entre 2 protagonistes. En plus de ça, nous avons 3 fins différentes (une bonne et 2 mauvaises), qui seront directement influencées par nos choix. Bell et son équipe forment une cellule anti-terroriste efficace. Après une première mission qui nous met très vite dans le bain, la planque E9 de la CIA sera notre point de ralliement. Dans ce lieu on peut discuter avec tout le monde et malheureusement, on se croirait sur un vieil RPG PC des années '90. Car le temps de lire la question, vous cliquez et votre interlocuteur répond direct.
En un sens, c'est mieux ainsi, dans un autre, c'est à cause des "non binaire" qu'on en est là. Ces grille-pains sans cervelle qui n'assument même plus ce qu'ils sont, ne veulent pas être identifié, ainsi donc une voix féminine ou masculine aurait été trop distinctif... d'où ce héros aphone. Ça arrange bien les affaires du studio qui s'évite de réaliser 2 doublages supplémentaires, mais les scènes de dialogues sont d'autant plus ridicules. Discuter avec un collègue n'a gueule à rien, exactement comme dans Half-Life² et ses monologues... à la différence que l'indémodable hit de VALVe avait 16 ans à la sortie de Black Ops Cold War.



Comme un vent de nostalgie...


Et
Même si elle reste encore un peu courte, réaliser les missions secondaires aide à rallonger la durée de vie
puis soyons honnêtes, les fragiles post-2000 non binaires ne sont clairement pas le public cible. Activision et Treyarch font des courbettes à une minorité inutile qui ne doit même pas représenter 5% des acheteurs potentiels. De plus, je ne suis pas certains que ce genre de "personnes" soient très friandes d'un bon gros Call of. C'est beaucoup trop violent, trop musclé, bien trop patriarcal pour ces gens emportés par un effet de mode aussi stupide que cette mentalité qui justement, n'aurait jamais pu naitre dans les années '80 (leur père leur aurait mis une bonne paire de claques en travers de la gueule et bizarrement, les idées seraient redevenues claires).
Dans la planque, il y a un petit jeu de piste qui permet d'ouvrir une porte fermée par un cadenas à code. Rien de bien sorcier en soi, derrière cette porte se trouve une borne d'Arcade (on sait à quel point Treyarch aime les jeux rétro, d'ailleurs je pense que si Activision leur desserrait la bride, sans doute qu'ils nous pondrait un chouette petit jeu à l'image de ce qu'Avalanche a réalisé sur Renegade Ops). Sur cette borne, on peut jouer aux 10 jeux préalablement déverrouillés qu'on croise tout au long de l'aventure : Enduro (mon premier jeu de courses sur console !), Chopper Command, Pitfall... Des jeux de l'ère Atari 2600, développés par Activision entre 1980 et 1984. Alors oui je sais, Pitfall date de 1982 et sa suite de 1984, Black Ops Cold War se déroulant en 1981... voilà quoi. Pas besoin d'en faire toute une histoire, Treyarch et Activision signent là une sympathique Madeleine de Proust (je me suis régalé à rejouer aux jeux de mon enfance ^_^), et tant pis pour l'anachronisme (de toute façon, personne n'a relevé ce détail puisque ces jeux Atari 2600 avaient 36 à 40 ans lors de la sortie de ce Black Ops Cold War).
Au cours des missions, il y a parfois de nouveaux objectifs, facultatifs, qui viennent se greffer aux directives principales. Mais plus important encore, aux cours des missions, on récoltera parfois des indices en vue de réaliser 2 missions secondaires : Opération Chaos et Red Circus. Pour les réaliser, il faudra d'abord trouver 3 preuves pour chacune d'elle, et ensuite résoudre une énigme. C'est plutôt intéressant et bien fait, et ça rallonge de façon pertinente la durée du jeu. Sans quoi il est vrai que la durée de vie serait un peu courte. En effet, en ligne droite et sans réaliser les missions secondaires, sans parler à personne, tout en omettant les objectifs facultatifs, l'aventure se termine en 6 heures environ.



Call of Duty ce n'est pas que courir et tirer...
C'est aussi prendre son temps :)



Oui
En dehors de la planque, l'action ne manque pas ! La formule CoD est toujours aussi efficace
c'est peu, ceci dit qui est à blâmer : le jeu parce qu'il est court, ou le joueur qui ne fait que courir partout, sans jamais profiter de l'expérience ? Celui dont le but n'est que de rusher pour voir la fin le plus vite possible ? Perso, je ne comprendrai jamais cette mentalité. Si vous achetez un Call of pour son multi, délaissez le solo définitivement plutôt que de gâcher les efforts d'une équipe qui a fait de son mieux pour rendre son aventure la plus épique et immersive possible. Moi aussi je trouve que c'est un peu court, mais je prends mon temps, je discute autant que je peux, je fouille, je m'imprègne de cette atmosphère des années '80, je réalise toutes les missions et surtout lors des phases d'infiltration (oui il y a de véritables phases d'infiltration qui nous donnent une idée de ce que pourrait donner un Splinter Cell en vue FPS) je joue correctement, je ne me fais pas repérer, je prends le temps de cacher les corps... bref je ne joue pas comme un goinfre qui ne rêve que ne finir le plat pour mieux attaquer le suivant.
Dans ce cas là sachez que la durée de vie peut largement dépasser les 9 heures, notamment grâce à la mission dans le GQ du KGB, où on a plusieurs façons de procéder. Un niveau vraiment intéressant soit dit en passant. D'ailleurs, c'est via le tableau des preuves, qu'on peut accéder aux diverses missions et même les refaire (un autre anachronisme pas vrai ?), afin de dénicher les preuves qu'on aurait raté.
Après il n'y a pas grand-chose à rajouter sur le gameplay, comme je le dis toujours, la "formule CoD" est appliquée à la lettre et même si Treyarch tente d'apporter quelques variations, au fond ça reste du Call of Duty pur jus. L'assistance à la visée, une difficulté équilibrée (voire même permissive), un jeu relativement linéaire (quelques passages sont un peu plus ouverts mais soyons honnêtes, on est encore très loin d'un open world), on n'échappe pas au traditionnel tir au pigeon, ni au pilotage assez jouissif d'un hélico de combat suréquipé en munitions infinies, afin de tout faire péter à l'écran... bref, comme à son habitude, le studio a voulu à tout prix assurer le spectacle, et ça marche ! C'est certes un peu bas-du-front, parfois même un peu décérébré, mais c'est ainsi que la licence fonctionne depuis ses débuts. On s'étale sur le canapé, on pose soigneusement le cerveau sur la table-basse, et on s'amuse. Oui le jeu a ses défauts, la série a ses défauts, les jeux vidéo ont leurs défauts... mais au final, le but ultime, c'est le divertissement. Et pour ça, Black Ops Cold War assure parfaitement son travail.



J'ai 3 arches et pourtant je boude...


Comme
Comme d'habitude, Treyarch utilise son vieux moteur propriétaire, mais ça va bientôt changer tout ça... et puis la réalisation reste de très bonne facture
à son habitude, Treyarch nous sort une énième version de son vieux moteur graphique. En effet, celui qu'on appelle désormais le Black Ops Cold War Engine, lui-même dérivé du Black Ops 4 Engine et ainsi de suite... est en réalité un IW Engine 3.0 (qui a accompagné la sortie de Call of Duty 4 : Modern Warfare) lourdement modifié depuis sa sortie en 2007. Mais Treyarch a sa petite fierté et allez savoir pourquoi, ils refusent de se servir des moteurs développés par Infinity Ward. Tout en sachant qu'à la sortie de Call of Duty : Modern Warfare (le reboot de 2019), on en était déjà au IW Engine 8.0 ! Mais non, les mecs sont des gamins orgueilleux (encore des têtes à claques ?), ils veulent faire leur tambouille dans leur coin, sans doute pour n'avoir rien à devoir à Infinity Ward. C'est moche 2 frères qui se disputent au sein d'une même famille. Enfin bref, malgré ses vieilles racines (13 ans tout de même), le moteur n'a cessé d'évoluer et celui-ci reprend dans les grandes largeurs, celui d'un Black Ops III déjà fort joli.
Premier point, comme évoqué dans mon spoiler, j'ai testé la version PS5 en priorité (suite à l'achat du "pack cross-gen" qui upgrade ma version PS4). Et c'est une bonne chose, les chargements sont bien optimisés, il n'y a jamais de lag, les pop-ups de textures sont extrêmement rares et comme toujours, les gros chargements sont maquillés par des briefings à base de documents vidéo, qui font très "film de guerre". Etant donné que c'est une version PS5, on profite des gâchettes adaptatives et surtout des vibrations "haute définition". OK c'est sympa mais c'est pas ça qui va transcender mon expérience, celles/ceux qui s'extasient sur les gadgets de la DualSense devraient redescendre un peu sur terre.
Par contre je l'avoue, je trouve que le rendu graphique est vraiment joli. On sent bien que l'ossature est un peu vieillotte (contrairement au Modern Warfare sorti l'année précédente, qui utilise un moteur entièrement réécrit), avec notamment quelques animations un peu raides, des expressions faciales à géométrie variable (superbes dans la planque, moins rutilante en plein jeu)... ceci dit, le jeu tourne comme un charme. Sur PlayStation 5 et Xbox Series X (je mets volontairement le PC de côté, car avec ses cartes graphiques qui coûtent à elles seules le prix d'une console, il ne joue clairement pas dans la même cour) nous avons le choix entre du 4K en 60 fps ou du 1440p en 120 fps.



Pan ! T'es mort, ah ah ah...


Les
Côté son c'est un sans faute pour Treyarch ! Les bruitages sont excellents, le doublage est bon et les musiques sont à-propos. Beau travail :)
PS4 et Xbox One s'en sortent également avec les honneurs avec leur 1080p / 60 fps (même la petite Series S est bien lotie : 1440p / 60 fps). Autant dire que le jeu est superbement optimisé pour les supports qui l'accueillent. Par ailleurs rappelez-vous qu'à sa sortie, nous étions en 2020, et les PS5 et Xbox Series venaient à peine de voir le jour. Alors oui, il a fallu réparer quelques bobos mais aujourd'hui il n'y a rien à redire, Black Ops Cold War est ultra dynamique, ça bouge bien, c'est fluide, c'est joli... Certes Treyarch n'était pas seul sur le front (puisque pas moins de 5 gros studios sont venus en soutien, sans compter la myriade d'autres petits développeurs dont on ne connait même pas le nom) et finalement, peut-être ont-ils raison de bidouiller leur code dans leur coin, car ça semble plutôt bien leur réussir depuis toutes ces années.
Ceci dit ça va bientôt changer car visiblement Activision en a marre que chacun fasse sa cuisine dans son coin (puisque Sledgehammer en faisait autant), donc l'éditeur va imposer à ses studios d'utiliser les IW Engine d'Infinity Ward, et ce sera acté dès la sortie de Vanguard (développé par Sledgehammer et Treyarch), qui utilise le IW 8. Suivrons les Modern Warfare II (normal c'est un jeu Infinity Ward) puis les Modern Warfare III, Black Ops 6, Black Ops 7, et ainsi de suite (mais ce sera le sujet d'un autre article).
On termine par la partie sonore, avec en premier un sound design (que j'ai trouvé) particulièrement incisif. Les armes sont percutantes, les explosions claquent bien... je crois bien que c'est l'un des meilleurs jobs que Treyarch ait pu faire. En effet, longtemps le développeur a sous-estimé l'importance de cet aspect dans ses jeux, et on subissait aussi quelques problèmes de mixage. Tout ça est désormais derrière nous et le studio basé à Santa Monica a fait du sacré bon boulot, tant pour les armes que le mixage audio. Enfin les musiques ont été principalement signées par Jack Wall (il sera secondé par Jim Lordeman, qui a déjà participé aux Black Ops III, IIII et Vanguard). Je l'admets volontiers, je n'ai jamais trop apprécié les bandes-son des Black Ops. Attention, j'adore ces jeux, là n'est pas la question, mais niveau OST, ça n'a jamais valu un Modern Warfare. Et bien pour une fois... je n'érigerai pas la même habituelle critique car j'ai vraiment trouvé que la bande-son était en parfaite adéquation avec ce que je vivais à l'écran. Soutenant l'action sans trop en faire, offrant quelques élans épiques comme on les aime, le boulot de Jack Wall est admirable de précision et là encore, je crois bien que c'est la première fois que j'ouïs ça dans un jeu Treyarch. Beau boulot les gars...



Conclusion

Soyons Note



clairs tout de suite : ce n'est pas avec Black Ops Cold War (qui est en fait Black Ops 5 puisque l'épisode suivant, qui verra le jour en 2024, passera à Black Ops 6) que Treyarch va réinventer la formule Call of Duty. En avait-il seulement l'envie ? Ou Activision, qui veille au grain, les empêche de faire réellement ce qu'ils veulent ? C'est bien possible car en 10 ans de CoD, ils n'ont sortis que du Black Ops et niveau gameplay, ils ne se sont que très peu écartés des rails dictés par l'une des plus prolifiques licences de tous les temps. Résultat ? Et bien en 4 ans il s'est vendu plus de 30 Millions de copies (car oui, de nos jours les jeux sont devenus des "long sellers"), donc on peut estimer que cet épisode-là (qui traite de la Guerre Froide, eu égard à son titre) est un franc succès, loin du fiasco d'un Black Ops IIII que tout le monde a déjà oublié. Après il faut l'avouer, avec son budget pharaonique de 700 Millions de $, Treyarch n'avait pas droit à l'erreur. En attendant, malgré une marge de manœuvre assez restreinte, le studio a tenté une nouvelle approche pour cet épisode, avec son personnage un peu façonnable et aux facultés multiples, le concept de la planque, le choix des dialogues/interrogatoires, les missions secondaires, les objectifs facultatifs... Certes ces nouvelles pistes sont prometteuses mais un peu sous-exploitées, rendant finalement la durée de vie du mode solo toujours aussi maigrelette (vous dépasserez difficilement les 9 heures de jeu uniquement sur le mode campagne, heureusement il existe d'autres distractions dans un Call of).

Mais finalement, le seul véritable défaut de ce Black Ops Cold War, c'est bien son installation. Par chance, j'arrive une fois que le jeu a été définitivement patché et surtout il n'a jamais imposé le HQ. Mais ça ne l'empêche pas d'accuser un cul gargantuesque de plus de 380 Go ! Vous imaginez, presque 400 Giga pour un seul et unique jeu ?! Il est clair que les studios derrière la licence ne font plus aucun effort d'optimisation, tout en ne respectant pas ses clients. Songez une seconde à un gros fan de CoD qui veut tous ses jeux favoris sur la même console... mais rien qu'avec celui-là, on le force à investir dans un disque dur externe (dans le cas d'une console de 8e Génération) ou un SSD encore plus cher (dans le cas d'une console de 9e Génération). Non vraiment, quand on pense que ça gueule dès qu'un jeu dépasse les 100 Go, on se dit que c'était finalement rien à côté d'un titre qui pèse presque 4 fois plus, pour une durée de vie solo (car je me cantonne à ça) qui n'arrive pas à passer les 10 heures. Il va falloir que les studios derrière les Call of Duty se remettent sérieusement en question, car on va droit dans le mur là !

Après ce principal grief, je dois l'admettre, Black Ops Cold War m'a beaucoup amusé. Non pas pour son multi, mais j'aime me faire un peu de Zombies de temps en temps (comme ça, juste pour la déconne :) et j'avoue que son mode Campagne m'a régalé. Le gameplay, toujours aussi accessible, est agréablement fun, c'est dynamique, c'est techniquement joli, et toute la partie audio (doublage, musiques, bruitages) a pris une intéressante volée qualitative. Après c'est sûr, il ne sert à rien de venir cracher sur la série en disant que cet épisode-là ne change rien à la "formule". Oui merci, on était au courant ! Moi j'aime bien les histoires des Call of Duty (malgré leur "courtesse") et comme je ne profite pas du multi-joueurs (qui est le gros morceau d'un tel titre mais qui ne m'intéresse pas) c'est pourquoi j'attends plusieurs années avant de m'y mettre, afin de payer le juste prix de mon expérience. Bref, Black Ops Cold War relève largement la barre d'un studio qui était en perte de vitesse, et je dois avouer m'être beaucoup amusé sur cet épisode-là. Clairement j'en ai eu pour mon argent et c'est bien tout ce que j'en attendais...






Points négatifs

  Les mauvais côtés d'un Call of Duty : trop court, trop orienté sur le multi, Warzone imposé, trop de flonflon "nous les amerloques on est les plus forts"...
  La mission secondaire "Red Circus" (pourtant réputée comme buguée) n'a jamais été corrigée, ce qui fait que presque personne n'a pu la mener à bien
  Installation complète qui pèse plus de 380 Go à l'heure de ce test !!! C'est tellement gros, que c'en est absurde !
  La durée de vie du solo, vraiment très courte en ligne droite, à peine acceptable en prenant son temps
  Parfois la synchro labiale part en sucette


Points positifs

  Les bons côtés d'un Call of Duty : action survitaminée, difficulté accessible, jouabilité au poil, explosions, 100 morts par heure... on débranche et on s'amuse quoi ! ^_^
  Le concept de la planque est sympa (bien que pas assez approfondi)
  Remplir son profil psychologique (bonus de gameplay)
  Les missions secondaires et les objectifs facultatifs
  Une histoire sympa et plutôt bien mise en scène
  De véritables missions d'infiltration



Test réalisé par iiYama

décembre 2025


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