Call of Duty Modern Warfare 2 -- Review sur SoloGamerTest

(PUB)

 





Cliquez pour agrandir









Narration
Jouabilité & Gameplay
L'image
Le son
Note générale


Testé sur :

   


La version Xbox 360 est compatible avec :

 


Aussi disponible sur :

 


Sortie du jeu : novembre 2009
Développeur : Infinity Ward
Editeur : Activision
Genre : FPS

Version testée : française
Doublage : français
Textes à l'écran : français

Supports : 1 DVD sur Xbox 360 - 2 DVDs sur PC - 1 Blu-Ray sur PS3
Moteur graphique : IW 4.0 Engine
Difficulté :

Multi-joueurs : online + Opération Spéciales
Abréviations : COD6 - COD MW2
Prix au lancement : 70€
Score des ventes : 25 Millions (tous supports)



La zik de la semaine




(PUB)



           


           




Les sites partenaires :























Vous aimez SoloGamerTest et vous souhaitez le soutenir ? Alors vous pouvez nous adresser vos dons via PayPal en cliquant simplement sur le bouton ci-dessous.



Call of Duty

Modern Warfare 2




Depuis
2 ans après un Call of Duty 4 qui a imposé le genre au monde, Modern Warfare revient et c'est à nouveau le raz de marée !
le fameux salon de l'E3 2009, on entendait plus parler que de lui, du retour du fils prodigue. On savait Infinity Ward doué pour les FPS, surtout depuis Call of Duty 2 mais pas à ce point. En effet le studio en avait sûrement marre de nous faire bouffer de la Seconde Guerre Mondiale donc il a tourné la série vers des conflits, certes fictifs, mais modernes (et les rapprochements avec les guerres actuelles sont faciles à faire). Proposant un moteur 3D très efficace, un multi-joueurs absolument génial (pour preuve, 2 ans plus tard il est encore pratiqué en masse) et une campagne solo hyper scriptée mais au service de l'action et du spectacle, Infinity Ward et son éditeur Activision, ont fait carton-plein. Vous voulez des chiffres ?
Et bien le premier Modern Warfare a trouvé preneur à hauteur de 6,5 Millions de copies sur PS3 (qui n’avait alors qu’un an au Japon et seulement 6 mois chez nous) et plus de 9 Millions sur Xbox 360. Et encore là on ne parle pas des ventes PC (qui restent encore très floues) ou des diverses adaptations sur Wii et consoles portables. Bref, Modern Warfare est devenu un rouleau-compresseur à lui tout seul, à tel point qu'Infinity Ward était prêt à se débarrasser du préfixe "Call of Duty" pour nommer sa suite, simplement "Modern Warfare 2". On peut donc le dire, avec (entre autre) Halo 3, The Orange Box, Bioshock, Crysis et Unreal Tournament III, Call of Duty 4 aura marqué son temps et aura fait de l'année 2007 celle du FPS.
Si l'an dernier nous avons fait un retour en arrière grâce à (ou à cause de, selon mon point de vue) Treyarch et son (un peu décevant) World at War, nous sommes tous heureux de voir Modern Warfare refaire surface. Avant même sa sortie, le jeu a été gratifié des plus glorieux adjectifs, à tel point que ce devait être un succès assuré.


Personnellement
La qualité de la mise en scène fait oublier la confusion du scénario. Du grand Art, prêt à vous filer des frissons
je n'aime pas trop quand un jeu fait tout ce battage médiatique, car souvent c'est un peu de la vente forcée. Il faut dire qu'avec ses 150 Millions de $ de mise en place marketing (contre seulement 50 Millions de $ de développement, cherchez l'erreur), on en a bouffé de la pub !
Et comme nous ne sommes pas assujetti à des pressions commerciales et que bien souvent nous testons nos jeux avec un peu de retard (on les paye moins chers et grâce aux mises à jour, ils sont plus stables et moins bugués), on est sans doute plus objectifs que la presse spécialisée. Heureusement cette même presse n'a pas affublé ce brave jeu de "parfait" comme ce fut le cas de Bioshock (ce qui m'avait passablement énervé) mais elle fut malgré tout unanime puisqu'il n’a reçu quasiment que des éloges. Donc après cette "brève introduction", nous allons voir en détails si oui ou non, Modern Warfare 2 mérite bien tout le bruit qu'il fait...
Le jeu s'ouvre sur une superbe séquence d'introduction. Son premier rôle est de nous faire un petit résumé du premier Modern Warfare, via des flashes. Le procédé, emprunté au cinéma, n'est pas neuf mais c'est ici superbement fait. Cette intro donne le ton très sérieux, voire dramatique, du jeu. Sur fond de map monde aux effets "Matrixiens", Infinity Ward nous rappelle qu'avec Modern Warfare, on n'est pas là pour rigoler. Cet épisode fait directement suite au premier opus. On y retrouve certains des protagonistes principaux mais entre temps, il s'est déroulé 5 ans et pour certains, ça n'a pas été rose tous les jours.




Activision a livré 2 grosses éditions collector du jeu. La version "Hardened" contient en plus un artbook, un boîtier en métal et un code pour télécharger Call of Duty Classic. L'édition "Prestige" (en série très limitée dont les précommandes sont parties à une vitesse folle) était bien plus chère car elle contenait en plus du package Hardened, une paire de lunettes de vision nocturne (des vraies, pas un gadget). Autant dire que même s'il fallait débourser 150$, ça valait le coup. A savoir aussi, seules les boîtes de l'édition normale comportent le nom "Call of Duty" contrairement aux 2 autres éditions collectors, simplement nommées Modern Warfare 2. Ces versions collector n'étaient disponibles que sur consoles. Cliquez pour agrandir.


La
Rien ne vaut une bonne polémique pour faire parler de son jeu et qu'il se vende encore mieux :)
campagne est jouée principalement depuis 2 perspectives : celle de la Task Force 141 et celle des Rangers américains, et tout à tour on jouera pas moins de 5 personnages différents (alors qu'en général, ça se limite à 2). On commencera avec Joseph Allen sur le front Afghan, puis on contrôlera Gary Sanderson (dit Roach) et James Ramirez. Je vous laisse le plaisir de découvrir qui sont les autres et quels PNJs jouent un rôle clé dans cette aventure. Bien sûr, comme on vit plusieurs fronts simultanément, on peut trouver le scénario confus. Mais comme toujours pour la série, les chemins se rejoignent en un seul et même point. Elle n'y parait pas comme ça, mais la trame principale est assez fouillée, et puis le jeu est tellement rythmé qu'on ne met pas longtemps à se sentir concerné.
Tout est dans la qualité de la mise en scène. Faut dire que j'ai rarement vu un FPS aussi immersif et nerveux. Entre 2 missions, on retrouvera comme d'habitude les fameux briefings. Ces scènes (des vidéos d'une excellente qualité où on retrouve une nouvelle fois des vues satellites et des projections en 3D fil de fer) nous font patienter pendant que le jeu charge ses données en arrière-plan (ce qui fait qu'on aura aucun réel loading de toute l'aventure) et fait avancer les événements jusqu'à ce qu'on reprenne les rênes d'un personnage jouable.
Enfin dernier point, Modern Warfare 2 aura fait couler beaucoup d'encre pour sa fameuse scène de l'aéroport, jugée choquante. Personnellement j'en ai vu d'autres (suffit de jouer à Soldier of Fortune II pour s'en convaincre) mais je reconnais que c'est de la violence sadique et gratuite. Certes, ça rend service au scénario mais les développeurs auraient pu être un tantinet plus fins et moins sanguinaires. Pour les âmes sensibles, les options permettent tout de même de l'occulter, ce qui raccourcira l'aventure d'une petite dizaine de minutes et vous évitera d'avoir mauvaise conscience.


Modern
Elles sont rares mais très intenses : les séquenses de pilotage varient le jeu
Warfare 2 s'articule autour de 3 modes parfaitement travaillés. Bien sûr il y a un multi-joueurs, qui reprend celui du premier Modern Warfare, tout en améliorant la formule. Autant dire que certains vont acheter le jeu rien que pour ça puisque c'est grâce à lui que Call of Duty 4 se vend aujourd'hui encore. Petite parenthèse quand même, COD4 étant sorti fin 2007, je trouve honteux que 2 ans plus tard certaines enseignes nous vendent une édition "Game of the Year" (avec plus de maps et de modes multi) à plus de 60€ (je l'ai même trouvé à 75€ !) alors que le jeu a déjà fait son beurre. Quand y'a un truc qui marche y'a pas à dire, éditeurs et revendeurs sont tous des chacals assoiffés de notre fric. D'ailleurs, la version PC de cette séquelle a été grandement critiquée puisqu'Activision n'a pas jugé bon d'installer des serveurs dédiés, comme sur consoles. On peut bien sûr jouer en multi mais sur des serveurs persos, en espérant avoir un bon ping.
Tout aussi pointé du doigt, le mode solo ne proposera qu'une durée de vie de 7 heures environ. C'était déjà plus ou moins le cas lors du premier opus et les développeurs ont jugés bon de faire une campagne survoltée plutôt qu'une aventure qui traîne la savate histoire de gagner du temps. En contre-partie, Infinity Ward nous gratifie du mode Missions Spéciales (Special Ops), une vingtaine de missions qui se déroulent hors scénario. Fortes, elles aussi, d'un punch indéfinissable, elles doublent quasiment la durée de vie, ce qui fait que l'un dans l'autre, on ne se plaindra pas trop. Vous le savez sans doute, pour moi le multi ça va 5 minutes et je passe à autre chose donc je vais surtout aborder le cas de la campagne solo.
Elle commence comme précédemment, par un petit entraînement au tir suivi d'un parcours d'obstacles, parcours qui définira le niveau de difficulté. En plein jeu, on débutera toujours avec un duo d'armes imposées mais suffisamment de munitions pour ne pas être embêté avant un moment. Mais là où les développeurs la jouent fine, c'est qu'on peut prendre toutes les armes trouvées en chemin. Je dis bien toutes, qu'elles soient alliées ou ennemies (il n'y a que dans l'une des dernières missions, en Russie, où j'ai trouvé frustrant de devoir protéger une maison des attaques ennemies sans pouvoir mettre en place les tourelles de défense automatisées ou prendre la beau mini-gun qui trainait pas loin).


Ainsi
C'est la guerre ! On est en plein dedans, elle est nerveuse, pêchue et l'arsenal est jouissif !
il est difficile de rester en rade de balles puisqu'il y a toujours un fusil ou un flingue qui traîne (sans compter les cargaisons de ravitaillement, une sympathique nouveauté). On aura sous la main toute la crème de l'armement actuel avec des Famas (cocorico !), des M4 nouveau modèle, des strikers, des fusils à pompe, des AK47, des Mp5, des P90, des G-35, des lance-roquettes, des grenades frag et flash (dont l'effet d'aveuglement est sensationnel), des tourelles, des stingers, des snipers et même de rares double-mitrailleuses type Uzi... bref toute la panoplie. D'ailleurs on appréciera le fait que presque toutes soient équipées de viseurs reflex et des derniers gadgets à la mode comme ce radar thermique qui m'a beaucoup fait pensé à Alien (films comme jeux)".
Etant donné les excellentes bases laissées par un Call of Duty 4 quasiment parfait, Ininity Ward n'avait finalement que que quelques réglages à faires pour atteindre la cime du FPS scripté et linéaire. On commencera par les grenades, qui ont largement gagné en efficacité. Certes les ennemis en abusent encore, mais cette fois elles ne sont pas léthales que sur nous. Avec un bon visé, il m'ai arrivé de tuer 5 ennemis d'un coup ! Chose totalement impossible dans le premier Modern Warfare où on avait l'impression de jeter des balles de tennis (si si l'efficacité était la même ^_^) à l'adversité.
En version 1.0, le jeu était assez désiquilibré au niveau des explosions. Je m'explique : tout ce qui explosait (bidon d'essence, citerne de gaz, bonbonne, voiture en flammes...) n'envoyait que très rarement des ennemis au cimetière (nous par contre, on morflait à chaque fois !). Autant vous le dire de suite, c'était assez rageant. Cependant depuis que nos consoles (sans parler du PC) sont connectées à Internet, nos jeux subissent des mises à jour afin de corriger les bugs et d'équilibrer un gameplay parfois bancal. Ce fut le cas ici puisque désormais, tout est rentré dans l'ordre. Autre aspect à pointer du doigt : le jeu est hyper scripté, en plus d'être dirigiste. En effet on est toujours cloisonné, certes habilement (rocher à peine trop haut, 2 mecs devant l'escalier de sortie...) mais impossible d'aller là où on veut. Et dire qu'on a tous critiqué des jeux comme DOOM 3 il y a 5 ans de ça...


En
Les Opérations Spéciales peuvent être jouées en solo comme en co-op, et elles rallongent habilement la durée de vie
plus on est obligé de suivre les ordres à la lettre car il n'y a aucune place pour l'improvisation. Alors OK ça rend bien service au dynamisme et au côté ultra spectaculaire du jeu. On est au centre de l'action, on en rate pas une miette, c'est explosif et particulièrement bien mis en scènes. Cependant, si on rejoue 3 fois de suite au jeu, on fera 3 fois l'exact même parcours avec les mêmes actions. Enfin, comme dans le premier Modern Warfare, je trouve très agaçant qu'on soit tout le temps gêné dans nos déplacements, par des élements du décor ou des alliés. C'est d'autant plus chiant quand on veut fuir une grenade ennemie ou qu'on est blessée.
Après il faut l'avouer, si les mauvaises langues disent que c'est trop court (bien que ce soit tout à fait vrai) ou encore que le mode campagne n'est que le didacticiel d'un multi-joueurs bien plus ample où les heures ne vont plus se compter, je dois avoué que le solo me séduit encore une fois. Bien entendu je relance la campagne qu'à intervalle très espacées (ça se compte en années) mais quel plaisir de replonger dans cette guerre moderne ! Même si COD4 n'était pas difficile, il pouvait être frustrant par moment (je pense notamment à la mission finale sur Prypiat) et fort heureusement, Modern Warfare est encore plus équilibré, même si on recommencera encore quelques passages (notamment en motoneige où éviter un arbre n'est pas si facile et ou le prendre en pleine poire peut être signe de mort instantanée).
Et puis les développeurs n'ont pas manqueés d'idées pour varier les situations, en immisçant quelques phases d'infiltration au milieu de combats totalement démesurés. Les missions sont généralement courtes mais il faut voir avec quelle nervosité elles se déroulent. C'est de l'action pure à 100%, ça n'arrête pas une seule seconde, à tel point que l'aventure en devient grisante, épique. En plus de ça Infinity Ward n'a pas lésiné sur le personnel à abattre, avec toujours des dizaines d'ennemis qui nous canardent (d'ailleurs il faut bien faire gaffe qu'ils soient morts sinon il nous tire dans le dos) et des scènes à grands spectacles qui s'enchaînent les unes sur les autres. Autant dire que si ça ne dure que 7h, on en ressort épuisé avec le sourire aux lèvres. Comme quoi cette formule est sans doute gagnante.


Pour
Même s'il accuse quelques faiblesses, le moteur du jeu nous affiche des graphismes sensationnels !
Modern Warfare, Infinity Ward nous propose une nouvelle version de son nouveau moteur graphique, l'IW 4.0. Contrairement aux Unreal Engine, chaque itération est loin d'être nouvelle et de partir sur des bases fraiches, puisqu'on retrouve encore et toujours les bases de ce bon vieil id Tech 3. Alors que l'excellent épisode Black Ops tourne encore sous IW 3.0, Infinity Ward s'est gardé la version upgradée pour son propre jeu. Au rang des nouveautés on retrouve du streaming de textures (ça évite les pop-ups, comme on a pu en voir dans Call of Duty 4, tout en évitant de surcharger la RAM), des améliorations au niveau de l'éclairage global, la capacité de gérer des maps plus grandes, le tout avec une bonne résolution et comme toujours, du 60 images/seconde. Cette évolution continuelle du moteur graphique pourrait nous faire croire que nous avons à faire à un code périmé, mais c'est en réalité tout l'inverse !
Puisqu'il est mis à jour régulièrement, et qu'on lui implante peu à peu les nouvelles technologies, au final les moteurs graphiques arrivent à suivre le cours du temps, à défaut de réellement impressionner comme le CryENGINE 2 par exemple. Et à la relecture de cet article, près de 15 ans après l'avoir rédigé, je peux vous dire que le jeu a de très beaux restes ! J'ai joué à la version Xbox 360 sur ma Xbox Series X (car vous l'aurez sans doute remarqué, la quasi totalité des Call of Duty sur Xbox sont rétrocompatibles) et sur la TV 65" du salon... et bien vous pouvez me croire, le jeu m'a éclaté ! C'est vous dire si à sa sortie, son moteur graphique était loin dépassé, car seule l'excellence peut se permettre de bien vieillir face au temps. Maintenant retour en 2009, à la sortie de notre Modern Warfare 2...


Premier
Comme toujours, ça tourne parfaitement bien (60 fps), avec des effets saisissants de réalisme et des animations superbement travaillées
bon point, le jeu est plus beau que la plupart des titres de son époque. Malgré tout, on notera très vite quelques petits problèmes de réalisation. Par exemple le feu d'un bidon d'essence est mal fait, certaines textures (notamment sur les véhicules ennemis) sont bâclées et floues. Mais à côté de ça, difficile de ne pas être séduit par l'esthétique du titre. Modern Warfare 2 est le jeu le plus réaliste que j'ai vu ! Les modélisations sont vraiment superbes, avec des visages bien détaillés et des animations d'un réalisme incroyable (j'ai été bluffé de voir ça, c'est du jamais vu dans un FPS !). Et puis c'est étonnamment diversifié : les favelas de Rio, Washington sous le feu des canons, les montagnes gelées du Kazakhstan (et sa superbe séquence en moto-neige), la plate-forme pétrolière... difficile de faire plus éclectique ! En plus de ça, histoire d'en remettre une couche, le jeu s'affuble de quelques ralentis très Hollywoodien, histoire d'avoir vraiment l'impression de vivre un film à très gros budget.
Car je le disais à l'instant, on enchaîne les scènes spectaculaires les unes après les autres et on passe son temps à en prendre plein les mirettes ! Enfin les effets sont vraiment bien gérés. Déjà on peut détruire pas mal d'objets (ce qui ajoute de la crédibilité à la balistique et corrige l'un des aspects rebutants de COD4), ensuite depuis Call of Duty 2 on le sait, Infinity Ward est un grand spécialiste des effets volumétriques. Avec des particules en suspension et surtout des fumées plus épaisses que jamais, le résultat est véritablement saisissant ! Modern Warfare 2 est donc le meilleur candidat pour vous filer des montées d'adrénaline et vous écarquiller les yeux, tout ça au service d'une dynamique ultra pêchue et d'une action non-stop.


Je
Les musiques sont tout simplement magistrales !! Du grand art pour une OST qui souligne à la perfection l'action que le joueur vit à l'écran
l'ai toujours dit : que ce soit dans un film comme dans un jeu, la qualité des musiques peut tout changer ! Et pour Modern Warfare 2, Infinity Ward s'est payé les services du brillant Hans Zimmer, secondé par le non-moins bon Lorne Balfe. Hans Zimmer est un compositeur allemand de renom, qui travaille énormément pour le cinéma et dont l'OST de Modern Warfare 2 est sa première participation pour un jeu vidéo. Quant à Lorne Balfe (qui est anglais cette fois), même si son pédigrée est moins impressionnant, il reste un bon compositeur qui a bossé sur des dizaines de films et séries TV, ainsi qu'une jolie brochettes de jeux. Bref les 2 hommes ont composés ce qui restera à jamais la meilleure bande-son d'un Call of Duty ! Remplaçant le déjà très bon Harry Gregson Williams qui avait superbement participé à Call of Duty 4, ils ont réussi à donner un souffle encore plus poignant, sans chercher à faire dans le pompeux ou le flonflon à l'américaine.
Le ton est toujours juste, et il souligne parfaitement les grands moments de l'aventure. Tantôt rythmée, tantôt dramatique, la musique saura vous donner quelques frissons de plus tant elle est en phase avec ce qu'on vit à l'écran. L'OST est donc très proche de la perfection, avec des compositions mémorables, accompagnées de mélodies somptueuses et d'une indéniable qualité acoustique. Bref, Modern Warfare 2 est admirablement soutenu par sa bande-son, et ce, quelque soit la situation. Un travail d'orfèvre, réalisé par une main de maitre, et qui fera date. Le niveau est si élevé, qu'aucun autre Call of Duty n'arrivera jamais à surclasser ce que les 2 compositeurs nous proposent ici...


Autre
Les bruitages sont ultra dynamiques, ce qui conforte la puissance des armes. De son côté le doublage est excellent... on frôle la perfection côté audio !
très bon point de la réalisation sonore : les bruitages sont vraiment percutants. Les explosions détonnent, les balles sifflent et les armes possèdent chacune leur timbre spécifique, ce qui conforte la violence des combats et le dynamisme de l'action. Certes l'ensemble n'est peut-être pas d'un réalisme infaillible, cependant la gestion des vibrations et la qualité des bruitages jouent beaucoup dans l'immersion. On ressent la puissance et le recul, c'est un véritable plaisir de faire pleuvoir un déluge de plomb sur l'adversité. Call of Duty 4 faisait déjà fort sur le sujet, mais sa suite fait encore mieux ! D'ailleurs, même si les options ne nous permettent pas de faire un réglage manuel des balances, les développeurs ont quand même su équilibrer le tout, entre ces bruitages qui nous portent sur le champ de bataille, des musiques épiques ainsi que les diverses voix.
Tiens en parlant de doublage, lui aussi est d'excellente qualité. La Capitaine Price a retrouvé sa voix (celle de Marc Alfos) et les divers protagonistes possèdent de bons doubleurs, comme le Sergent Foley qui dispose de la voix de l'excellent Antoine Tomé ou encore le Général Sheperd qui dispose aussi d'une voix connue (je n'ai pas réussi à trouver le nom de ce doubleur pourtant renommé). Le seul couac vient finalement du capitaine MacTavish, qui est doublé par Emmanuel Karsen (la voix française de Sean Penn et Norman Reedus) alors que dans le premier Modern Warfare, il faisait Gaz. Etant donné sa gueule (un peu moche) à la Turok (avez-vous remarqué que nos héros sont particulièrement laids ces dernières années ?), la voix ne lui sied pas vraiment.
Autre point, si en plein jeu on peut faire abstraction de la synchro, il est par contre inadmissible que lors des cut-scènes elle ne soit pas respectée. Cependant, de façon globale, la qualité sonore est encore montée d'un cran. Ce résultat a été obtenu grâce à de bons doubleurs offrant un ton calibré, qui sonne "vrai", ce qui conforte mes dires lorsque je clame haut et fort qu'on n'a pas besoin d'une voxographie américaine pour avoir un bon doublage. Il suffit de faire comme Activision et Infinity Ward : y mettre les moyens techniques et financiers.



Conclusion

Alors Note



qu'on pensait que Call of Duty 4 avait dépassé les meilleures estimations en termes de ventes, un dénommé GTA IV a fait table-rase de ce record. Mais la licence d'Activision n'avait pas dit son dernier mot et Modern Warfare 2 s'est vendu encore plus vite dans le même laps de temps. En effet il a rapporté plus de 550 Millions de $, avec plus de 7 Millions de ventes en moins d'un mois et seulement sur consoles. Le cinéma est désormais loin derrière, faisant une nouvelle fois entrer le jeu vidéo dans le Guinness Book des records. Il faut dire que même si on n'apprécie pas le genre, tout le monde en a mangé du Modern Warfare 2 : publicité intensive sur le Net et à la télé, une presse qui nous a rabâché les oreilles avec lui durant des mois... difficile de passer à côté du plus attendu blockbuster de Noël 2009.
Et c'est un peu ce que je reproche à notre société actuelle : le jeu ne se vend pas parce qu'il est bon, il se vend parce que le battage médiatique nous y pousse (c'est un peu le même cas avec les albums de chanteurs souvent minables). Et c'est vrai qu'il est loin, très loin le temps où le jeu vidéo était plus intimiste. Bref, sans dire que c'était mieux avant (c'était juste différent) la question qui se pose alors est : Modern Warfare 2 mérite-t'il qu'on parle autant de lui ?

Et bien la réponse est oui ! Techniquement, le moteur graphique nous offre un sacré spectacle visuel ! Pareillement, la partie sonore est d'une qualité extra-ordinaire, tant pour des musiques sublimes, qu'un excellent doublage ou de percutants bruitages. Certes le scénario est décousu mais comment ne pas comparer cette aventure à une saison de 24h Chrono ? L'intensité des scènes est telle qu'on ressort épuisé, frissonnant grâce à la véhémence de l'action ou par un retournement de situation qu'on ne soupçonnait pas. Vous me direz alors qu'en seulement 7 heures, le mode campagne est vite fini et qu'en plus il est extrêmement dirigiste et scripté et... et... vous n'auriez pas tort. Les développeurs disent que c'est le prix à payer lorsqu'on veut du spectacle (encore que, y'a qu'à voir Crysis pour se convaincre du contraire). Et du spectacle, vous allez en avoir !
Le jeu démarre fort et va aller crescendo à chaque scène. Les sensations fortes sont désormais la marque de fabrique de la licence, avec en plus une aventure vraiment variée, souvent grisante et même prompt à vous filer quelques frémissements jubilatoires de bonheur ludique. Et si vous trouvez le jeu trop court, je suis sûr que le multi-joueurs en ligne et les Operations Spéciales pallieront à ce petit problème. Infinity Ward signe donc pour la 4e fois, un titre sensationnel ! Ils maitrisent bien mieux leur sujet que Treyarch et nous livrent l'un des plus grands FPS de cette fin 2009. On l'aura attendu pendant 2 ans et on peut constater que les développeurs ont bien profiter du temps imparti. A présent, il me tarde de voir ce que va donner Modern Warfare 3 (dernier épisode de cet arc narratif), prévu pour 2011...






Points négatifs

  La formule "Call of" est appliquée à la lettre : linéaire, ultra scripté mais au service du spectacle
  Mode campagne encore un peu court (7 heures environ)
  Encore quelques pics de difficulté un peu frustrants
  Toujours pas de synchro labiale


Points positifs

  Sans réfléchir le meilleur OST de toute la série ! Hans Zimmer et Lorne Balfe signent ici une bande-son absolument dingue !
  Les Opérations Spéciales, qui rallongent la durée de vie en solo comme en co-op'
  Le jeu laisse un peu plus de libertés (notamment lors des phases d'infiltration)
  Un scénario toujours aussi prenant et une mise en scène toujours aussi dynamique
  Les grenades et les explosions sont enfin efficaces sur l'adversité
  L'un des meilleurs multi-joueurs de sa Génération !
  L'incroyable qualité des bruitages
  Un très bon suivi des personnages
  Très bon doublage






Test réalisé par iiYama


article initial : novembre 2010
mise à jour : novembre 2025


Faites glisser les images ou utilisez les flèches sur les bords