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Cet 
Réalisation fadasse, histoire inintéressante, caméra pénible, trop facile... opus PSP se place entre les épisodes Assassin's Creed et Assassin's Creed II. Je n’ai jamais joué à un seul opus, mais je connais leur réputation. Donc franchement ils auraient pu se passer de pondre un tel jeu. Pourtant ils l’ont fait ! C’est donc parti pour incarner Altaïr filant à Chypre dans le but d’apprendre pourquoi les Templiers y sont réunis et au passage les éliminer. La prise en main est rapide avec les touches directionnelles pour activer une arme selon la situation. Les boutons + gâchette R pour activer les commandes, gâchette L pour la caméra. Ce n'est pas bien compliqué. L’aventure aurait pu être sympa, mais le jeu est tellement facile que même un crabe avec des moufles pourrait boucler la galette. En gros, ça se résume à remplir une mission. Si on a un trou de mémoire ou que l’on souhaite revoir sa position, on consulte la carte. Il suffit de se rendre vers l’objectif en restant tout le temps sur les toits, balancer quelques couteaux sur des gardes gênants et le tour et joué...
Puis parfois on accède à un boss dont on ne peut que sortir victorieux si on bloque et contre. Si, on se sent un peu fou-fou et d’humeur aventurière, on accepte les missions secondaires des habitants (récupérer une bourse, venger quelqu’un, faire le coursier) ou on tue quelques pirates pour leur subtiliser de l’argent. Rien de palpitant non plus me diriez-vous ! Pour ne pas se faire repérer, y’a même pas besoin d’aller dans les planques sur les toits (qui ressemblent à des lits baldaquins) ou dans le foin au sol... il suffit de bien analyser les lieux, rester dans les airs et le tour est joué.
De 
... il est clair qu'on est loin des "grands épisodes" de la série toute façon, même si on se fait repérer, on sort l’épée, on trucide les gardes jusqu’à ce que la flopée soit épuisée et basta. Bien sûr ça ne marche pas si le but de la mission était de rester aussi transparent que du cristal. Ah si, la seule petite difficulté est qu’en progressant dans le jeu, on est un peu embêté par des archers postés sur les toits. Voilà, on se cache plus ou moins, on tue, tel est notre fardeau. Bon, on peut quand même chercher les pièces d’or ou d’argent planqués dans les niveaux pour faire évoluer Altaïr... youpiiiii... ah bah non. Tuer c’est bien beau, assassiner ni vu ni connu, c’est mieux. Mais le problème c’est que notre plaisir retombe bien vite étant donné que l’on peut marcher derrière un garde sans qu’il ne capte rien. Alors que d’un coup, un garde qui sort de je ne sais où vous repère et fait tout foirer.
Côté graphismes et bien lorsqu'on regarde la ville, ce n’est pas trop mal. Les animations sont raisonnables, les textures sont pas trop mal (on est sur PSP, pas sur PS3, il faut savoir être raisonnable). Cependant, c'est lorsque la caméra nous fait un plan rapproché sur les gens que ça devient l’horreur ! On croirait voir des personnages raides comme des arbres aux mains et aux têtes dignes de Babar. En ce qui concerne l’espace, les villes sont tellement petites qu’on a l’impression d’évoluer dans une boîte à chaussures (les villes sont découpées en quartiers, imposant à chaque fois un chargement). De plus, bien que les villes changent, on a l’impression d’être toujours dans la même !
Assassin's
Note
Creed : Bloodlines est facile, bouclé péniblement en 6 à 8 heures à cause du peu d’intérêt des missions ou de l’histoire. Les musiques ne donnent pas envie car elles donnent une impression de redondance. Les graphismes ne sont pas beaux, y’a pas vraiment de cinématiques... bref on se fait chier, c’est plat et monotone. Alors que les consoles de salon et le PC découvrent l'excellent Assassin's Creed II, ce spin-of fait pâle-figure.
