7 Days Salvation (Dingoo) -- Review sur SoloGamerTest

 





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Narration
Jouabilité & Gameplay
L'image
Le son
Note générale


Testé sur :




Sortie du jeu : février 2009
Développeur : Dingoo Games
Editeur : Dingoo Games
Genre : survival horror

Support : ROM
Version testée : Internationnale
Voix dans le jeu : -
Textes à l'écran : anglais

Difficulté :
Multi-joueurs : non
Prix au lancement : gratuit




     


     




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7 Days

Salvation




Avant de dire quoique ce soit sur ce jeu rarissime, je me dois de vous parler de la console portable Dingoo (oui je sais, le nom est assez ridicule). Et pour ça, ouvrez le spoiler ci-dessous :

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Parmi les
La jouabilité est vraiment mal adaptée à la console. Quant à l'inventaire, le gameplay ou les combats, un peu de peaufinage n'aurait pas fait de mal
jeux les plus connus (et surtout les plus intéressants) de la petite Dingoo, 7 Days Salvation (à ne pas confondre avec 7 Days to Die, sorti en 2013) arrive sans réfléchir en première position. Le jeu se présente comme un survival-horror, non pas dans le style proche de Resident Evil mais plutôt de celui de Silent Hill, dont il emprunte beaucoup. On y incarne Salvator Ken, un écrivain célèbre et riche, enfermé dans son propre manoir. Mais le bonhomme, un peu déboussolé, va vite s'apercevoir qu'il n'y a plus personne dans la baraque et que les employés ont soit disparus au profit d'ennemis franchement étranges, soit ils sont devenus dingos.
La première chose à savoir c'est que le jeu est uniquement en anglais et en chinois. Même si votre console est configurée en français, vous n'aurez aucun texte dans notre langue (d'ailleurs, si votre console est réglée sur français, vous avez de fortes chances que les textes soient alors en chinois, allez savoir pourquoi). En tant que bon "Silent Hill-like", il en reprend la plupart des codes, à commencer par un scénario assez mal expliqué. On trouvera divers textes à lire (dont la traduction est très approximative) mais au final on en sait que trop peu et les cinématiques sont extrêmement rares.
Comme son nom l'indique, l'histoire se dévoile en 7 jours, soit 7 chapitres pour une durée de vie finalement assez longue. C'en est même étonnant pour ce type de software. Dans une vue à la 3e personne avec des angles de caméra imposés, on se déplace avec la croix numérique de la console. Comprenez par là que c'est d'un inconfort et d'une imprécision diabolique car le personnage suit la direction intimée. Pourquoi les développeurs ne nous ont-ils pas imposé une maniabilité calquée sur les Resident Evil de la PlayStation, plus à-même de répondre aux exigeances du jeu ? Bref, comme les combats sont très rares, on s'en accommode.


Le but avoué sera de
Les graphismes sont tout à fait corrects étant donné les performances de la console
bien sûr de quitter la maison et pour ça il faudra entièrement la visiter. Certaines zones sont volontairement fermées mais contrairement aux titres de la licence de Konami, on finira bien, à un moment ou à un autre, par savoir ce qui se cache derrière. Question énigmes, on reste dans le basique le plus absolu, quitte même à ce que soit totalement absurde. Exemple : le gars n'est pas foutu de récupérer un objet sous un buisson, il faudra d'abord le faire brûler. C'est super logique. Ce même débile mental ne saura franchir certaines zones que si ça convient au déroulement du jeu, puisque de toute façon les interactions sont très limitées.
Question inventaire, pour faire dans la rime, c'est rudimentaire. Le système de santé est ultra banal et les objets en poche vont, comme dans presque tous les jeux du genre, à l'encontre de toute logique (est-il vraiment possible de porter une roue crantée de 45 cms de diamètre sans que ça se voit ?). Il y a aussi quelques affrontements, que je vous suggère vivement d'éviter. En effet le bonhomme est raide comme un piquet et lorsqu'il se bat, il est hyper lent. Résultat, c'est presque du "1 pour 1" : je donne un coup, j'en reçois un, je donne un coup, j'en reçois un... Ainsi les bastons sont lentes et épuiseront vite vos réserves de soin. Evidemment pour s'y retrouver, il y a une carte, qui (comme dans Silent Hill) a le bon goût d'évoluer en fonction de nos découvertes. Malheureusement, on ne peut consulter que celle de l'étage où on est, alors qu'en pressant (par exemple) L ou R, il aurait été pratique d'avoir les autres.


En lui-même 7 Days Salvation
Le jeu étant gratuit et globalement bon, on lui pardonnera volontier ses faiblesses
n'est pas trop difficile et si vous êtes habitué aux survival-horrors, les énigmes ne vous résisteront pas bien longtemps. Par contre, à la façon d'un Haunting Ground, il y a un "gros méchant" complètement fourbe qui nous poursuit de temps en temps et lui, il vaut mieux s'en méfier. Pour l'éviter, même solution qu'avec Fiona : se planquer sans quoi c'est la mort assurée (et oui, notre écrivain est incapable de se défendre correctement, même équipé d'un katana). Enfin certaines séquences nous imposent des QTEs ultra simples, juste histoire de pimenter l'aventure.
Techniquement, la Dingoo n'est pas une PSP. Son vétuste processeur 32-bits nous ramène plutôt vers la première PlayStation, voire même la Game Boy Advance. Entièrement en 3D mappée, les graphismes impressionnent pour une si petite console (surtout au niveau des visages, pas mal détaillés). Pourtant à bien y regarder, la Dingoo est plus efficace lorsqu'elle émule de vieux d'Arcade. La raison ? Et bien le framerate est tout pourri (15 images/sec tout au plus), les animations sont super raides, c'est mal décomposé et les graphismes n'ont vraiment rien qu'exceptionnels. Seuls les passages un peu glauques ou torturés, attirent l'oeil. On reste malgré tout satisfait du résultat puisque je vous rappelle que 7 Days Salvation n'a pas été développé par une grande équipe de Capcom ou Konami. Enfin le son se fait très discret. Les rares musiques sont niaises, à part quelques cris il n'y a aucune voix (et donc aucun doublage) et les bruitages ne sont pas top qualité non plus. C'est même à se demander pourquoi le jeu nous demande si on veut activer le son ou pas, avant de commencer à jouer.



Conclusion

7 Days Salvation Note



est un jeu très imparfait. Graphiquement poussif par moment (d'autres passages s'en sortent nettement mieux), la jouabilité n'est pas agréable (faute de stick analogique ou d'une jouabilité dites "Tank", nettement plus adaptée aux changements d'angles de vue), le son est très bof, l'histoire est attrayante mais mal contée... en clair c'est loin d'être le jeu du siècle. Pourtant, s'il a obtenu la 5e place des Mobile Gaming Awards, c'est tout simplement parce qu'il est gratuit ! Vous avez bien lu, le jeu est généralement livré avec la console (ou en téléchargement sur le Net) et d'un coup, on peut lui pardonner beaucoup de ses défauts. Etant donné que c'est gratos, on ne va pas hurler au scandale, bien au contraire, entre 2 parties d'émulateur sur sa Dingoo, on peut largement profiter d'un jeu sympa comme tout. 7 Days Salvation est le meilleur jeu en 3D de la console et il propose un agréable (et assez long) moment de survival-horror, à savourer partout sur soi.






Points négatifs

  Pourquoi ne pas avoir proposé la jouabilité Tank ? Car celle proposée ici est mal adaptée à la console
  Uniquement en anglais ou chinois, avec en plus des textes mal traduits
  Un framerate dans les choux (15 images/sec au mieux)
  Partie sonore faiblarde et aucun doublage
  Un univers intéressant mais mal exploité


Points positifs

  Les graphismes sont généralement bons (bien que les screenshots ne leur rendent pas hommage)
  La bonne idée de la carte évolutive
  Un Silent Hill-like inspiré
  Bonne durée de vie
  Gratuit !




Sur Internet il est très difficile de trouver des images, surtout de grande taille et de qualité. Pensez également que l'écran de la Dingoo ne propose qu'une résolution de 320x240. On vous livre donc ce qu'on a trouvé, même si ces screenshots ne rendent pas toujours hommage à la qualité globale du jeu...



       

       

       

       

       

       

       


Test réalisé par iiYama


article initial : août 2010
mise à jour : octobre 2025