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The Revenge of Après 
Soyons clair tout de suite : ce jeu n'est pas le portage du hit de la Mega Drive ! C'est un titre original... avoir tester Shinobi X sur Saturn, et après avoir réviser tous mes classiques sur cette série, je me félicitais de connaitre enfin la saga au complet. Sauf que lorsque j'ai ouvert Wikipedia, l'encyclopédie en ligne s'est fait un malin plaisir de me donner tort. Déjà parce que je connais pas (encore ?) Nightshade où on joue une femme ninja (ce jeu faisant suite au Shinobi de la PS2 que lui, j'ai testé il y a bien longtemps), je ne connais pas (encore ?) la fameux Shinobi 3D sorti sur 3DS, mais le sujet du jour n'est autre que The Revenge of Shinobi, sorti sur Game Boy Advance en 2002. Avec un nom pareil, forcément vous avez déjà la tête qui tourne et les yeux qui brillent, sauf que... Sauf que cet épisode n'est pas "canon". Il n'est pas considéré comme un spin-off, il n'est même pas inclus dans la chronologie de la série. Aïe, ça commence mal. Mais alors, pourquoi l'avoir appelé ainsi ?
Pour pigeonner les gens qui pensaient retrouver un portage du hit Mega Drive ? Parce qu'on ne va pas se leurrer, porter un tel nom est purement markéting, à la limite il aurait pu s'appeler Shinobi "kélkechoz" mais lui donner le nom de l'épisode qui a fait décoller la série, celui-là même qui a donné les premières lettres de noblesse à la 16-bits de SEGA, franchement c'est fort de café. Mais bon, c'est SEGA qui édite le jeu, c'est donc que quelque part, le nom a été adoubé, validé... C'est sans doute après que le jeu a été désavoué, sûrement suite à son insuccès.
Bon biiin, on fait quoi ? J'ai une GBA SP sous la main et une cartouche européenne prête à servir... on laisse pisser et on passe à autre chose, ou on prend le temps de le tester quand même ? Aller, en tant que fan de la série (et grandement piqué par la curiosité aussi) je me lance, et "advienne que pourra" (faut vraiment que j'arrête avec les vieilles expressions, vous allez finir par croire que ça fait 10 ans que j'ai fêté mes 73 ans ^_^).
Le 
Les textes sont agréablement traduits et ma foi, l'histoire n'est pas si mauvaise :) jeu a été développé par 3d6 Games, secondé par Overworks, ce studio interne de SEGA anciennement connu sous le nom de R&D7, ceux-là même qui ont développé le sympathique (bien que très imparfait) Shinobi sur PS2 sorti la même année. Le principal développeur est donc 3d6 Games et si ce nom vous dit quelque chose c'est normal, ils sont responsables de l'affreux Altered Beast : Guardian of the Realms (aussi sur GBA) ainsi que d'une poignée de jeux sur les consoles portables de Nintendo. Ce studio américain est né en 1999, fondé par d'anciens de Digital Eclipse, et il mourra en 2015 dans l'indifférence la plus totale, puisqu'après une rapide reconversion en développeur pour Smartphones, le bilan est simple, 3d6 Games n'a jamais rien sorti de bon. Ah merde, j'ai vendu la mèche en disant ça. Bon tant pis, on persiste et signe, on verra bien ce qu'au final ça donne.
Première bonne surprise, le jeu est intégralement traduit en 5 langues : anglais, français, espagnol, allemand et italien. Ça déjà, ça fait plaisir. Bien entendu comme on parle d'un jeu GBA, pas besoin de préciser qu'il n'y a aucun doublage, faut pas pousser car rappelons à toutes fins utiles que la Game Boy Advance était plus ou moins une Super Nintendo portable en terme de performances (d'où les nombreux portages venant de la meilleure console Nintendo de tous les temps ^.^ et j'assume). Nous sommes accueillis par un joli écran titre qui nous propose un menu d'options franchement chiche : pas de choix de la difficulté, il n'est pas possible de changer de langue en cours de route (il faut redémarrer la console), nous avons un système de passwords assez relou à l'usage (une sauvegarde aurait été préférable), la possibilité d'intervertir les 2 touches d'action (A et B) et de régler les volumes des musiques et des bruitages.
Bien, on presse Start et voilà qu'on nous propose une très jolie intro. La musique est vraiment superbe et on nous raconte que fut un temps, le démon Ashira-O régnait sur la Terre. Pour arrêter sa folie, il fut fait prisonnier dans 5 épées, détenues par les 5 plus puissants Shoguns du Japon. Mais le maléfice était si puissant, que chacune de ces épées a réussi à corrompre chacun des Shoguns. Résultat ce n'est plus 1 mais 5 tyrans qui sont désormais au pouvoir. De votre côté vous, le "shinobi" (un "no name" de l'espèce la plus commune), obéissant à votre vénéré maitre, vous allez devoir affronter chacun des Shogun afin de récupérer les 5 épées maléfiques...
OK, 
Il y a 2 types de bonus-stage à découvrir et l'un d'eux fera sûrement plaisir aux anciens fans pas besoin d'en dire plus, le scénario est complètement bidon. Ceci dit beaucoup râlent envers la narration, mais perso j'estime que la mise en scène reste sympa. Il y a pas mal de dialogues (tous traduits je le rappelle) et même si au fil du jeu on ne retrouve pas une mise en scène aussi travaillée que celle de l'intro, ma foi, j'estime que ça fait le job. Après tout, on a vu bien pire, même sur des machines plus récentes. Par contre il faut savoir que finir le jeu risque de ne pas être à la portée de tout le monde (j'y reviendrai plus tard) et pourtant, l'épilogue est franchement décevant. Se résumant à une unique image (fixe en plus), avec à nouveau du texte (5 phrases en tout et pour tout) on peut le dire, les mecs n'ont pas beaucoup forcé sur ce coup-là. On est loin de la cinématique gratifiante, qui récompense le joueur pour sa dévotion et sa patience.
L'aventure se lance et nous voilà sur une carte. Afin de récupérer les 5 épées, il va falloir suivre 5 chemins différents, composés de 3 niveaux + 1 boss chacun. Le tout premier niveau fait clairement office de tuto et ce n'est qu'une fois qu'on a récupéré une épée, qu'on peut passer au chemin suivant. En tout il y a donc 20 niveaux mais le jeu révèle également une jolie surprise avec 3 niveaux cachés. Dans le premier on doit trancher les pommes tombant d'un arbre, avant qu'elles ne touchent le sol (c'est vite très difficile) et les 2 autres sont en fait un hommage au bonus-stage du Shinobi originel (celui sorti en 1987 sur Arcade), où en vue subjective, on lance des shurikens et on abat des tas de ninjas avant qu'ils n'arrivent jusqu'à nous. Une très belle sucrerie, à la difficulté effroyable. Pour chaque niveau il y a 3 défis à relever (tuer tout le monde, ramasser tous les objets...) mais ils restent facultatifs. Bien sûr on peut les passer sans y prêter cas, mais ça reste un sympathique moyen de nous inciter à tout faire, tout explorer.
Lorsqu'on met la pause on peut accéder aux options (vous verrez ça a son importance) ainsi qu'obtenir le password de notre avancement dans le jeu. A titre indicatif, finir le jeu vous prendra environ 4 heures, par contre si vous voulez remporter tous les défis de chaque niveau, plus découvrir les niveaux bonus, ce temps peut doubler (car oui, on peut refaire les niveaux).
Globalement, 
Avec une bonne tactique et un peu de mémoire, les niveaux ne posent pas de problèmes. Les boss par contre, sont affreusement difficiles ! beaucoup se plaignent de la difficulté et pourtant, je suis loin d'être un crack et j'ai réussi à finir le jeu. En fait, il faut savoir prendre son temps et attaquer les ennemis d'une façon plus tactique et spécifique à chacun, plutôt que d'aller au charbon et de rentrer dans le tas. Bien sûr il y a quelques pics de difficulté, certains ennemis peuvent vous enlever 50% de la santé en 2 coups, d'ailleurs c'est souvent la roulette russe avec eux, car tantôt une tactique va fonctionner, tantôt ce sera une autre... mais au fond, ce Revenge of Shinobi GBA n'est pas si dur. Une fois qu'on a pris le coup, on avance bien et les items de santé sont en plus très nombreux.
Ainsi j'ai avancé niveau par niveau (il faut noter les passwords pour éviter les "game over") et j'ai débloqué les 24 levels. Ceci dit je n'aurai pas rechigné contre un choix du niveau de difficulté afin de rendre l'aventure un peu plus abordable (oui j'aime rouler sur les jeux, je veux du plaisir, du fun et surtout pas me prendre la tête). Au final les seuls problèmes que j'ai rencontré, ces sont les boss (de bons gros sacs à PV), notamment le tout dernier, qui est une purge ! Aïe celui-là c'est quelque chose ! J'ai vraiment du forcer et m'y reprendre à plusieurs fois. Pour être franc, ce sont là les gros points durs du jeu et pourtant, le boss final est aussi l'ultime obstacle qui vous sépare de l'épilogue (bon après, vu la gueule de la séquence de fin...).
Si le jeu est considéré comme le vilain petit canard de la série, c'est en grande partie à cause de son gameplay. En fait, nous ne sommes pas en présence d'un titre nerveux, d'un jeu d'action bien pêchu comme ça a toujours été le cas. Ici le rythme est bien plus lent, limite "posé", on n'affronte rarement plus de 2 ennemis en même temps, faisant de cet opus, presque un jeu d'aventure/exploration, au lieu du classique jeu d'action qu'il a toujours été. Et ça aussi, ça a déplu. Lorsque Sonic s'est mis à cogner sur un ring, à se battre avec une épée ou à faire du kart, clairement ce n'est pas ce qu'on attendait de la mascotte de SEGA. Ici c'est un peu pareil : lorsqu'on s'appelle Shinobi, on veut retrouver l'ambiance d'un Shinobi ! Ou alors il faut que le jeu porte un autre nom (et je crois qu'au niveau des ventes, ici ça n'aurait pas changé grand-chose).
Le 
Au départ les ninjutsus n'ont aucune efficacité... mais une fois au max, ils font leur bout d'effet :) gameplay nous propose donc de jouer avec un ninja, qui se servira principalement de son katana pour se défendre. En effet, à l'image de Shinobi X, il y a une arme de lancé (ici des shurikens comme dans Shadow Dancer) mais leur nombre est très limité. La plupart des ennemis sont anthropomorphes et on les tue en 1, 2 voir 3 coups (rarement plus hors boss). Classique (à la série ou non) il faudra détruire pas mal d'éléments du décor (poterie, sac, décoration...) afin d'en récupérer les items cachés : santé, ninjutsu, shuriken et très rarement des vies.
On peut rentrer dans les maisons et les temples, monter des escaliers, notre ninja sait même se rattraper à une corniche, monter une paroi couverte de lierre et on retrouve le pas coursé, qui de temps en temps sera très utile pour sauter de larges précipices. Dans la plupart des niveaux, le but est de simplement finir le parcours et pour ça il faudra ouvrir le portail final, qui nécessite de trouver le mécanisme qui le déverrouille, ce dernier étant bien souvent dans une maison fermée, où il faudra au préalable trouver la clé (ceci dit le cheminement est toujours on ne peut plus simple).
Au départ nous n'avons pas de double saut (il n'arrive que très tard dans l'aventure) par contre notre ninja peut se rouler en boule (?) et même se déplacer ainsi. Je vous le dit simplement, ce mouvement n'a aucune utilité, il est même franchement gonflant lorsque notre ninja joue les "Morph Ball" de Metroïd. Vous le savez, la GBA dispose de peu de touches, ainsi lorsqu'on a déjà "sauter" et "frapper" sur les 2 principales, il devient plus compliqué d'y insérer le reste.
Donc on choisit son ninjutsu avec la touche L (il faudra au préalable trouver des rouleaux pour les acquérir) et on presse "R + attaque" pour lancer un shuriken, "R + saut" pour activer un pouvoir. C'est pas super pratique mais ça reste fonctionnel. Tout le souci des ninjutsus c'est leur efficacité. Ils sont assujettis au remplissage d'une jauge (commune à tous ceux qu'on possède) et pour la remplir, il faudra là aussi trouver des items. On peut même avoir jusqu'à 3 jauges de réserve.
Au 
Sur l'écran de la GBA, les graphismes sont pas si mal. Notre personnage est même superbement animé fil du jeu on pourra les upgrader, ils gagneront en puissance, mais avant ça, leur portée est tout simplement ridicule ! Il faut être au corps à corps, c'est-à-dire sur l'ennemi, pour lui infliger des dégâts ! A ce compte-là, autant frapper au sabre, ça ira plus vite et vous prendrez moins de risque. J'aurai largement préféré retrouver les pouvoirs habituels tels que l'écran de protection (ça aurait été sacrément pratique sur les boss) ou encore ses dragons de flammes qui explosent tout le monde à l'écran. Là ça a de la gueule, là c'est efficace !
Car au départ, les ninjutsus de ce jeu ne servent clairement pas à grand-chose (j'aurai par exemple apprécié qu'il y en ait un qui remonte un peu la santé, ça aurait été pratique). Techniquement, nous sommes en présence d'une grosse cartouche de 64 Mb. Alors ça parait beaucoup si on la compare aux jeux sur 16-bits (qui dépassaient très rarement les 32 Mb) mais il ne faut pas oublier que la GBA est une console 32-bits (et oui) et que les cartouches de 64 Mb sont assez courantes sur le support : Duke Nukem Advance, Metroïd Fusion, Sonic Advance, DOOM, Super Mario Advance 4... vous voyez, ça n'a rien d'exceptionnel.
Maintenant c'est sûr, on peut légitimement se demander ce qu'ils ont fait des données car Revenge of Shinobi sur GBA n'a pas le teneur des grands hits. Alors les décors (tout en 2D) sont plutôt jolis sur le tout petit écran de la GBA, c'est coloré, pas mal détaillé et si notre ninja est d'un bleu vif, je pense que c'est avant tout pour qu'il ressorte bien à l'écran. Après ça, on apprécie forcément des animations particulièrement fluides, surtout pour notre héros qui, avouons-le, est assez lent à se bouger. Maintenant celles et ceux qui disent le jeu est moche, jouent sûrement via un émulateur et donc sur le grand écran de leur PC. Là c'est sûr, le rendu n'est pas optimal. Mais j'en remets une couche, sur le tout petit écran de ma GBA SP (qui fait 6 cms de large hein) ça passe très bien. A un moment donné, faut arrêter la mauvaise foi...
On 
Les musiques d'intro et de dialogues sont superbes mais en jeu, elles sont soit trop molles soit beaucoup trop répétitives ! C'est vite gonflant... termine par le son, qui propose quelques digitalisations plutôt réussies, et des bruitages de facture très correcte. Je le répète, la musique d'intro est vraiment superbe, je suis même étonné d'entendre une telle qualité sur une GBA qui malheureusement, nous a habitué aux sons cracheux et dégueulasses. Ici les mélodies sont bonnes, l'instrumentalisation est impeccable, on retrouve quelques percutions et même une superbe retranscription d'instruments à vent. La musique qui accompagne les discussions avec le vieux maitre est également excellente, je suis très agréablement surpris. Ensuite viennent les pistes des niveaux.
Encore une fois, la qualité est au rendez-vous mais elles ont 3 gros défauts. Le premier c'est que chaque itinéraire comporte 3 niveaux principaux et ce sera la même musique à chaque fois. Si encore elle variait un peu d'un niveau à l'autre, où dans une optique de pseudo monde ouvert on pouvait changer de parcours... mais non ! Ainsi on se tape la même musique durant 3 longs niveaux. Ce ne serait pas un problème si elles étaient aussi bonnes que la China Town du Revenge of Shinobi originel, qu'un Idaten ou un Whirlwind du Shinobi III. Bien évidemment il ne fallait pas trop y compter déjà parce que les 2 compositeurs (Rod Abernethy et Dave Adams) sont clairement 2 seconds couteaux (oui, même si Rod Abernethy a bossé sur le Remake 2023 de Dead Space, ça ne fait pas de lui un grand musicien) mais aussi et surtout parce que les morceaux sont soit trop lents, trop mous, trop prompt à nous endormir, ou alors ils sont "excités" et avec les sonorités "japonisantes" ça devient vite gonflant.
Mais selon moi le pire défaut d'entre tous, c'est surtout la répétitivité. Chaque piste dure en moyenne une trentaine de secondes, ainsi elles bouclent à l'infini et bon sang, ça tape sur les nerfs ! D'où l'intérêt de ce fameux menu d'options où on peut régler les volumes. Perso, j'ai fini par ne jouer plus qu'avec les bruitages, ce n'était pas possible autrement...
The
Note
Revenge of Shinobi sur Game Boy Advance est un coup de poker pour SEGA. Car oui, on parle bien d'un jeu officiel et non d'une licence volée. Car ce jeu n'est ni un portage, ni une suite, ni un Remaster, ni un Remake... alors pourquoi lui avoir donné un titre aussi prestigieux, l'un des grands noms d'une Mega Drive à jamais dans nos cœurs ? Pour la hype, pour les ventes, pour pigeonner les incrédules qui au détour de leur Auchan préféré, vont voir une boite estampillée Shinobi et vont le prendre sans se poser de question ? Il y a sûrement un peu de ça, car il faut être bien clair sur le sujet : à part le fait de jouer un ninja, ce jeu n'a strictement rien à voir avec la licence Shinobi ! Déjà on joue un "no name", l'histoire se déroule à une époque reculée (alors que les Shinobi ont toujours eu cours dans des périodes contemporaines) et surtout le gameplay ne correspond en rien à la célèbre licence.
SEGA voulait-il tenter une nouvelle approche pour sa série ? Avec le beat-them-all 3D sur PS2 et celui-ci en parallèle, on peut penser que oui mais fatalement, ce n'est pas ça qu'un fan de Shinobi recherche. Tout comme les vrais fans de Sonic préfèrent voir leur hérisson préféré dans un level design 2D et vue de profil, les meilleurs Shinobi sont forcément ceux qui s'inspirent de la trilogie Mega Drive. Voilà pourquoi dès l'épisode suivant (Shinobi 3D sur Nintendo 3DS) ils vont revenir à une "formule" plus classique.
En attendant, que vaut réellement ce Revenge of Shinobi sur GBA ? Et bien disons que si on le prend comme un jeu de ninja et d'aventure/exploration sans aucune filiation avec son prestigieux patronyme, on peut lui trouver quelques qualités. Une belle intro, une narration sympatoche (bien que très clichée), des textes traduits, une durée de vie correcte, un gameplay potable, des graphismes sympas, de bonnes animations, quelques musiques de qualité... Mais alors qu'est ce qui ne va pas ? Et bien déjà la difficulté. Les niveaux sont largement faisables, mais les boss sont vraiment hard, le pire étant le tout dernier, vraiment infernal à vaincre (tout ça pour une fin assez minable en plus). Les musiques diffusent une qualité acoustique assez impressionnante pour de la Game Boy Advance mais les boucles sont bien trop courtes, ce qui les rend trop répétitives, vite gonflantes, en plus d'être imposées durant 3 niveaux consécutifs.
Et puis le gameplay est assez molasse, nous ne sommes plus sur un jeu d'action pur et dur, l'ambiance est radicalement différente d'un Shinobi. Alors au fond, ce n'est pas un mauvais titre, mais ces défauts ne l'aident clairement pas. Disons qu'avec un jeu peut-être un peu plus varié, un peu plus punchy aussi, moins difficile et moins répétitif, on aurait pu lui accorder quelques suffrages. En l'état il reste un petit jeu, peut-être même le meilleur d'un 3d6 Games qui n'est clairement pas doué pour développer des jeux vidéo, et en l'état, je crois que c'est déjà pas si mal...
